Déclaration de solidarité de la nKA (Jeunesse pour la Libération Communiste) envers les jeunes en lutte en France.
La vague d’occupations qui a éclaté ces derniers jours dans les universités et les écoles de France, contre le faux dilemme du second tour des élections présidentielles avec le slogan central “No Macron – No Le Pen” est le message d’espoir de la lutte à toute la société française.
En France et dans toute l’Europe, face à la pauvreté, à la précarité, à la crise énergétique, à la guerre, à la politique d’immigration misérable, aux politiques qui dégradent la santé publique et les biens sociaux sur l’autel du profit et de la privatisation, la réponse n’est pas le choix du ” moindre mal “.
Le choix de l’un ou l’autre des deux candidats, d’une part l’extrême centre et d’autre part l’extrême droite (qui essaie d’apparaître comme un ami des couches populaires tout en cachant son vrai visage fasciste, comme l’organisation criminelle Aube Dorée (Golden Dawn – XA) l’a fait en Grèce) mettra le peuple et la classe ouvrière de France dans une position pire. Le ralliement “progressiste” que Macron recherche, contre le parti d’extrême droite et Le Pen, est en fait une tentative de pardonner ses dures politiques anti-peuple avec un “vote de confiance” pour leur poursuite.
La seule façon d’avancer pour le peuple et la jeunesse de France est de s’organiser et de lutter indépendamment et contre la bourgeoisie et ses politiques, contre les faux dilemmes posés par le système politique bourgeois. L’espoir et le renversement des politiques anti-peuple passeront par des luttes acharnées pour les besoins de la classe ouvrière, pour le soutien de l’éducation publique, de la santé, pour le soutien des travailleurs, pour la paix, l’amitié et la solidarité des peuples, contre les plans de guerre et l’impérialisme, contre l’OTAN et l’Union européenne.
La Jeunesse pour la Libération Communiste envoie depuis la Grèce, un message de solidarité et de soutien à la lutte importante que la jeunesse en France a entamée, aux associations étudiantes et aux organisations politiques de la gauche combative, radicale, anticapitaliste, aux communistes qui luttent pour une autre société !
Nous dénonçons également la répression policière des manifestations, le blocage des institutions par la police, les attaques des groupes fascistes contre les étudiants et le “verrouillage” autoritaire des universités par les administrations avec l’imposition simultanée de l’enseignement à distance. Ces dernières années, nous avons été confrontés aux mêmes situations en Grèce en tant que mouvement étudiant. C’est la réaction désespérée de la bourgeoisie et de ses représentants face au déclenchement d’une grande lutte de la jeunesse!